L’hypnose se caractérise par un état modifié de conscience. Cet état d’hypnose peut avoir plusieurs degrés. Il peut être léger, hypnopompique ou profond.
Cet état ne doit pas être confondu avec ceux de la méditation ou de la relaxation. En effet, l’hypnose se différencie des autres états de conscience modifiés par la dissociation du conscient et de l’inconscient.
L’hypnose permet à l’inconscient de se manifester, ce qui n’est pas le cas dans un état de conscience normal.
Les différentes techniques d’hypnose
Il existe deux méthodes qui en outre sont complémentaires :
La première méthode, plus traditionnelle, est fondée sur la suggestion. La personne hypnotisée, admet des injonctions visuelles, verbales et corporelles. Cette méthode part du principe que si l’on conseille au patient de guérir, il peut guérir de sa propre volonté.
C’est cette pratique qu’utilisent les hypnotiseurs lors de représentations et de spectacles pour amuser les spectateurs.
La seconde méthode implique la collaboration active du patient. L’état hypnotique est léger et s’apparent à celui d’une profonde relaxation. Cet état permet à la personne de s’exprimer en toute liberté, sans que les barrières du conscient viennent entraver son cheminement. L’hypnotiseur se sert d’un langage symbolique auquel l’inconscient est particulièrement réceptif pour conduire le patient à une meilleure compréhension de lui-même et ainsi lui permettre de trouver des solutions à ses difficultés.
Utilisation thérapeutique de l’hypnose
L’hypnose entre de plus en plus dans le cadre de psychothérapies. Elle permet une approche plus constructive des problèmes psychiques des patients.
L’hypnose, par son état modifié agit également comme un anti-stress.
Elle démontre aussi une grande efficacité dans le traitement de dépendances comme l’alcoolisme ou le tabagisme, mais aussi dans le traitement des troubles de la sexualité ou de l’anxiété.
On remarque également que pendant l’état hypnotique, la production naturelle de l’organisme de substances antalgiques augmente considérablement, ce qui permet une diminution de médicaments chimiques lors de traitements contre les douleurs.